Histoire de l’école

Histoire de l’école

La fondation de l’école

La fondation de Ribemont remonte à 1824 comme en témoignent les notes ci-dessous prises dans les archives de la ville.

« Le 10 février 1824, en présence de l’Archidiacre de Laon, du Doyen de Ribemont, de la Supérieure de la Maisonde la Providence établie à Laon, de Mademoiselle Degieux, propriétaire à Ribemont, de M. Brucelle, pharmacien, il a été procédé à l’installation de Mademoiselle Sophie Lefèvre, dite « Sœur Rose », 29 ans, née à Soise, et Aurélie Leblond, 19 ans, née à Vervins,
Sœur de la Providence, en qualité d’institutrices primaires pour l’éducation des jeunes filles, ayant la jouissance d’un logement et du traitement annuel que leur accorde la commune. »

La petite communauté de Ribemont s’accroît encore avec l’ouverture d’un pensionnat :

« Le 8 juillet 1858, Madame Mara Eléonore, Sœur Ste Thérèse est autorisée à ouvrir un pensionnat de demoiselles dans la maison d’école des filles. »

Près de 200 ans d’enseignement

Vers 1901, les sœurs furent chassées des bâtiments communaux et reprirent leurs classes.

Les sœurs de la Providence continuent toujours à diriger ce petit pensionnat. Il y eut deux petites interruptions : de 1924 à 1930 et de 1951 à 1953.

En 1924, Monseigneur Binet, évêque de Soissons, fit rentrer à la Maison-Mère à Laon, toutes les religieuses enseignantes. Mademoiselle Cordelier, religieuse sécularisée d’une autre communauté en prit la direction jusqu’en 1930. Sœur Ste Anne reprit alors la maison et la dirigea jusqu’en 1951.

Ayant trop peu de sujets, le pensionnat fut remis pendant deux ans entre les mains d’une séculière, Madame Boulogne.

En 1953, avec l’aide des religieuses de la Pommeraye, nous avons pu reprendre l’établissement.

L’école comptait trente-six élèves, dont deux pensionnaires et une demi-pensionnaire. En 1956 elle compte dix-huit pensionnaires, dix-huit demi-pensionnaires, en tout quatre-vingt-quatre élèves. L’école comprend trois classes avec des enfants de 3 à 14 ans.

Les sœurs font le catéchisme, le jeudi matin et s’occupent des enfants de l’école communale qui veulent bien venir avec elles de jeudi après-midi.

Les sœurs du Bureau de la Bienfaisance ont toujours continué à se dévouer au soin des malades et des vieillards.